Le métier
Son but est d’aider les détenus, de prévenir la récidive et favoriser la réinsertion.
En milieu carcéral, un conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation les accompagne dans leur parcours d’exécution des peines (propose des mesures d’aménagement de peine, aide à la préparation à la sortie de prison, facilite les liens familiaux, veille aux problèmes d’indigence, d’illettrisme et de toxicomanie, etc.).
En milieu ouvert, ils veillent au respect des obligations faites (contrôle judiciaire) aux condamnés (semi-liberté, travail d’intérêt général, libération conditionnelle, placement sous surveillance électronique, etc.).
Le concours
Conditions d’accès au concours
Le candidat est recruté sur concours. Pour le concours externe, il doit être titulaire soit du DEUG ou du DUT, soit du DEES, soit du DEASS ou de l’un des titres ou diplômes reconnus équivalents. Les candidats définitivement admis sont nommés « élèves conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation » pour une durée d’un an et suivent une formation de deux ans à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (Agen) en alternance avec des stages.
Les épreuves du concours externe
Deux épreuves écrites d'admissibilité
- composition portant sur un sujet d’ordre général relatif à l’évolution politique, économique et sociale de la France contemporaine ;
- note de synthèse à partir d’un dossier portant sur les libertés publiques ou des problématiques liées à la justice.
Un stage de découverte obligatoire de deux jours dans un service d’insertion et de probation permet aux candidats admissibles d’appréhender les réalités du métier.
Une épreuve orale d'admission
Entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes et les motivations du candidat à occuper cette fonction : un exposé du candidat à partir d’un sujet tiré au sort, portant sur le programme de connaissances générales.